Le risque routier est un risque professionnel à part entière, un grand nombre de salariés se déplace en véhicule motorisé pour se rendre sur son lieu de travail ou pour se déplacer pendant sa journée de travail. Le moyen de locomotion choisi fait partie des habitudes personnelles et professionnelles, ces déplacements deviennent des automatismes : les mêmes trajets sont réalisés plusieurs fois par semaine, aux mêmes horaires et sur le même chemin. Tout changement sur ce trajet (trafic intense, véhicule sortant d’un endroit inhabituel, météo, dysfonctionnement du véhicule…), augmente le risque d’accident.
Le risque routier représente la première cause de mortalité au travail. Voyons comment l’anticiper pour rendre les trajets plus sûrs et préserver la santé des collaborateurs.
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Le risque routier au travail ne se résume pas seulement à l’utilisation de sa voiture pour ses déplacements professionnels.
Ce qu’il faut prendre en compte, ce sont tous les déplacements des salariés, soit pour se rendre sur son lieu de travail (Trajet domicile-travail) soit pour des déplacements lors de sa journée de missions (trajet de mission).
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L’on rencontre donc deux types d’accident possible (classification après accident) :
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Une autre composante est à prendre en compte : Il ne s’agit pas que des déplacements en voiture, mais tout moyen de locomotion utilisé pour les déplacements (moto, vélo, transport en commun, marche …)
Prévenir ces risques, c’est d’abord, sensibiliser l’ensemble du personnel au respect des règles concernant l’alcool au volant, les limitations de vitesse, le port de la ceinture de sécurité, l’utilisation du téléphone au volant … Au respect du code de la route.
C’est aussi, mettre en œuvre une politique de prévention applicable aux quatre grands domaines indissociables : déplacements, véhicules, communications et compétences.
Pour prévenir les risques routiers, vous pouvez agir sur plusieurs points :
Au-delà de ces points, il y en un pour lequel nous devrions nous passer, c’est le « contrôle ». Non pas pour surveiller de près ce que font les collaborateurs, mais surtout pour sensibiliser les managers et salariés.
Vous devez vous assurer que vos collaborateurs ont un permis de conduire à jour. Par exemple, si votre salarié perd ses points dans le cadre personnel, et ne vous le signale pas et quei vous lui mettez dans les mains un véhicule dans le cadre professionnel, votre responsabilité est engagée. Vous pouvez mettre en place une mesure de surveillance avec la signature de sa part d’une lettre de décharge stipulant qu’il est en possession de son permis à la date de signature.
Idem pour la capacité à conduire de vos collaborateurs : pas de conduite sous emprise d’alcool, de stupéfiants ou médicaments… Même si le conducteur ne boit pas sur son lieu de travail; s’il arrive alcoolisé, vous devez être en mesure de le constater et lui interdire la conduite. Le même principe s’applique pour le repos et le risque de somnolence.
Le 11 octobre 2016, 21 chefs d’entreprises se sont publiquement engagés en faveur de la sécurité routière en signant 7 engagements forts pour la sécurité des déplacements professionnels de leurs collaborateurs. Depuis, près de 1500 employeurs se sont engagés, impliquant plus de 3 millions de collaborateurs pour une route plus sûre.
Les engagements pris sont les suivants :
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